Auguste Borget est un des premiers Français à avoir visité Hong Kong, en 1838, et sans doute le premier peintre français à nous avoir laissé des paysages de l’île et de la région du delta de la Rivière des Perles. Certains de ses tableaux sont exposés au Musée d’Histoire de Hong Kong, témoignages précieux et de première main sur Hong Kong pendant la première moitié du XIXe siècle.
Né il y a deux cents ans à Issoudun, Auguste Borget (1808-1877), artiste-peintre, est élève de Théodore Gudin, dont il suit les cours au sein de son atelier de peintures de Paris. Gudin est également peintre officiel de la Marine, fonction qui lui permet de naviguer sur les bâtiments de la Marine militaire. Ce point a sans doute influé sur la carrière d’Auguste Borget, qui va effectuer de nombreux voyages, dont un tour du monde de quatre ans. Il passe ainsi plusieurs mois à bord de bateaux, alors que rien ne le prédestine à la navigation et aux périples lointains. Issu d’une famille bourgeoise de province, Auguste Bourget n’est en effet ni marin, ni explorateur ou aventurier. Mais il est un des «peintres-voyageurs» français du XIXe siècle, héritier des peintres qui accompagnaient les expéditions maritimes du XVIIIe siècle.
Après l’étude du dessin et de la peinture auprès de Théodore Gudin, comme de nombreux artistes, Auguste Borget complète sa formation en se rendant en Italie du Nord, en quête de paysages variés d’eau, de montagnes et de lumières. Il expose au Salon à Paris dès 1836 et, la même année, il part pour les Amériques.
Le peintre Borget entreprend un tour du monde qui va durer quatre ans et qui l’amène en 1838 en Chine du Sud et dans la région du delta de la Rivière des Perles. Son séjour à Hong Kong lui permet de dessiner et de peindre de nombreux paysages qui nous fournissent des informations précieuses et de première main sur la région, dans la première moitié du XIXe siècle.
Ainsi, trois ans avant l’annexion de l’île de Hong Kong par les Britanniques, Auguste Borget peint en 1838 la «Baie de Kowloon», la «Baie de Hong Kong», «Chin Joss House près de Hong Kong», un «Village près de la baie de Hong Kong», un «Village entre la baie de Hong Kong et de Kowloon», «Won Chon Chow dans la baie de Hong Kong», la «Baie des Pirates, dessinée de Won Chon Chow», l’«Ile de Hong Kong», ou encore les «Environs de Kowloon».
Mais les sujets qu’abordent Borget au cours de son voyage en Chine ne se limitent pas aux paysages et aux «marines». Le peintre-voyageur, témoin de son temps, aborde aussi des sujets plus sociaux, qui constituent une riche source d’informations sur la Chine de l’époque. Ainsi, outre des métiers de rue, comme un «Diseur de bonne aventure» (Canton, 1838), un «Chiffonnier chinois» (Macao, 1839) ou un «marchand de fruits» (Macao,1839), Borget peint aussi des embarcations, comme des «Jonques de commerce» (1838) ou des «Bateaux de pêcheurs, côte sud de Hong Kong» (1838), et des édifices comme «Habitations de pêcheurs» (Macao, 1838), «Maison européenne» (Macao, 1838) ou «Petite douane à l’Est des factoreries de Canton» (1838). Mentionnons aussi une huile sur toile, «Funérailles chinoises à Hong Kong», peinte en 1838.
De son périple en Chine, Auguste Borget tire aussi des croquis et dessins qui illustrent l’ouvrage d’Honoré de Balzac «La Chine et les Chinois», récit de voyage imaginaire paru en 1842 sous forme de quatre articles. Dans cette œuvre, Balzac décrit une exploration qui l’aurait conduit en Chine et en particulier à… Hong Kong, Macao et Canton! Auguste Borget est en effet un ami proche de l’auteur de «La Comédie Humaine», qui fait précéder les articles de son récit de la mention, concernant les illustrations : «Par Monsieur Auguste Borget, dessins exécutés d'après nature, lithographies à deux teintes par E. Ciceri, accompagnés de fragments de voyage. In-folio. A paraître chez Goupil et Viber».
En 1842, Auguste Borget publie en effet trente croquis de voyages dans un volume dédié au roi Louis-Philippe. Paraît également en 1845 «La Chine ouverte. Fragments d’un voyage autour du monde», ouvrage consacré à son périple en Chine et qui constitue une description détaillée de la Chine du XIXe siècle. Ses carnets de voyage sont également publiés dans des revues et des livres de l’époque.
Outre des dessins à la mine de plomb, au fusain, au pastel, ou à l'encre de Chine, Auguste Borget a également laissé des travaux peints tels que des peintures à l’huile, des gouaches ou des aquarelles. De nombreux tableaux d’Auguste Borget ont été reproduits sous forme de lithographies par E. Ciceri. Le musée des Arts de Hong Kong expose plusieurs de ses œuvres, dont «L’aqueduc en bambous» (Hong Kong, 1838).
Après l’étude du dessin et de la peinture auprès de Théodore Gudin, comme de nombreux artistes, Auguste Borget complète sa formation en se rendant en Italie du Nord, en quête de paysages variés d’eau, de montagnes et de lumières. Il expose au Salon à Paris dès 1836 et, la même année, il part pour les Amériques.
Le peintre Borget entreprend un tour du monde qui va durer quatre ans et qui l’amène en 1838 en Chine du Sud et dans la région du delta de la Rivière des Perles. Son séjour à Hong Kong lui permet de dessiner et de peindre de nombreux paysages qui nous fournissent des informations précieuses et de première main sur la région, dans la première moitié du XIXe siècle.
Ainsi, trois ans avant l’annexion de l’île de Hong Kong par les Britanniques, Auguste Borget peint en 1838 la «Baie de Kowloon», la «Baie de Hong Kong», «Chin Joss House près de Hong Kong», un «Village près de la baie de Hong Kong», un «Village entre la baie de Hong Kong et de Kowloon», «Won Chon Chow dans la baie de Hong Kong», la «Baie des Pirates, dessinée de Won Chon Chow», l’«Ile de Hong Kong», ou encore les «Environs de Kowloon».
Mais les sujets qu’abordent Borget au cours de son voyage en Chine ne se limitent pas aux paysages et aux «marines». Le peintre-voyageur, témoin de son temps, aborde aussi des sujets plus sociaux, qui constituent une riche source d’informations sur la Chine de l’époque. Ainsi, outre des métiers de rue, comme un «Diseur de bonne aventure» (Canton, 1838), un «Chiffonnier chinois» (Macao, 1839) ou un «marchand de fruits» (Macao,1839), Borget peint aussi des embarcations, comme des «Jonques de commerce» (1838) ou des «Bateaux de pêcheurs, côte sud de Hong Kong» (1838), et des édifices comme «Habitations de pêcheurs» (Macao, 1838), «Maison européenne» (Macao, 1838) ou «Petite douane à l’Est des factoreries de Canton» (1838). Mentionnons aussi une huile sur toile, «Funérailles chinoises à Hong Kong», peinte en 1838.
De son périple en Chine, Auguste Borget tire aussi des croquis et dessins qui illustrent l’ouvrage d’Honoré de Balzac «La Chine et les Chinois», récit de voyage imaginaire paru en 1842 sous forme de quatre articles. Dans cette œuvre, Balzac décrit une exploration qui l’aurait conduit en Chine et en particulier à… Hong Kong, Macao et Canton! Auguste Borget est en effet un ami proche de l’auteur de «La Comédie Humaine», qui fait précéder les articles de son récit de la mention, concernant les illustrations : «Par Monsieur Auguste Borget, dessins exécutés d'après nature, lithographies à deux teintes par E. Ciceri, accompagnés de fragments de voyage. In-folio. A paraître chez Goupil et Viber».
En 1842, Auguste Borget publie en effet trente croquis de voyages dans un volume dédié au roi Louis-Philippe. Paraît également en 1845 «La Chine ouverte. Fragments d’un voyage autour du monde», ouvrage consacré à son périple en Chine et qui constitue une description détaillée de la Chine du XIXe siècle. Ses carnets de voyage sont également publiés dans des revues et des livres de l’époque.
Outre des dessins à la mine de plomb, au fusain, au pastel, ou à l'encre de Chine, Auguste Borget a également laissé des travaux peints tels que des peintures à l’huile, des gouaches ou des aquarelles. De nombreux tableaux d’Auguste Borget ont été reproduits sous forme de lithographies par E. Ciceri. Le musée des Arts de Hong Kong expose plusieurs de ses œuvres, dont «L’aqueduc en bambous» (Hong Kong, 1838).
CR.
Sources : Musée d’Issoudun. Crédits photographiques : Hong Kong Museum of Art.
1 commentaire:
Pour connaitre Auguste Borget il faut lire les correspondances de ZULMA CARRAUD.
Les relations de H.BALZAC avec A.Borget nous font connaitre le personnage qui laissa le livre LA CHINE ET LES CHINOIS comme le plus grand ouvrage de la Chine en son epoque.
JC GIORDANA
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